Par Anthony Mitrano - Coordinateur Debout La République pour Nice - Délégué Debout Les Jeunes des Alpes-Maritimes
Pendant la campagne des européennes Michel Barnier s’était tu sur sa possible nomination à un poste de commissaire européen, dès qu’il serait élu député européen. A l’époque, il valait mieux faire profil bas pour ne pas descendre la campagne UMP, déjà que sa colistière pour l’Ile de France, Rachida Dati était pour le moins peu au fait des dossiers européens.
Aujourd’hui, les élections européennes sont loin, donc Barnier peut revenir à sa nature profonde : défendre les intérêts européens avant ceux de la France. Plus besoin de faire illusion, en tant que fossoyeur, euh pardon, ministre français de l’agriculture ou en tant qu’éphémère député dit français au parlement européen, depuis le 27 novembre, Michel Barnier est commissaire européen au marché intérieur et aux services financiers. Il avait déjà était commissaire de 1999 à 2004, et il était à l’époque en charge de la politique régionale et de cohésion. Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, se félicite de cette nomination en déclarant que « c’est un succès sans précédent pour la France qui n’avait jamais obtenu un tel portefeuille ».
Un succès certainement, mais pour La France en aucun cas, à moins que l’on considère comme une réussite le fait d’avilir notre pays un peu plus chaque jour dans cette dictature molle appelée Union européenne.